Description détaillée
La filariose lymphatique connue sous le nom d'éléphantiasis, principalement causée par W. bancrofti et B. malayi, touche environ 120 millions de personnes dans 80 pays.La maladie est transmise à l'homme par les piqûres de moustiques infectés au sein desquels les microflores aspirées d'un sujet humain infecté se développent en larves de troisième stade.Généralement, une exposition répétée et prolongée aux larves infectées est nécessaire pour l'établissement de l'infection humaine.Le diagnostic parasitologique définitif est la mise en évidence de microflore dans des prélèvements sanguins.Cependant, ce test de référence est limité par l'exigence d'un prélèvement sanguin nocturne et le manque de sensibilité adéquate.La détection des antigènes circulants est disponible dans le commerce.Son utilité est limitée pour W. bancrofti.De plus, la microfilarémie et l'antigénémie se développent des mois à des années après l'exposition.La détection d'anticorps fournit un moyen précoce de détecter une infection parasitaire filarienne.La présence d'IgM contre les antigènes parasitaires suggère une infection actuelle, alors que l'IgG correspond à un stade avancé de l'infection ou à une infection passée.De plus, l'identification des antigènes conservés permet d'appliquer le test « pan-filaria ».L'utilisation de protéines recombinantes élimine les réactions croisées avec des individus souffrant d'autres maladies parasitaires.Le test rapide combiné Filariasis IgG/IgM utilise des antigènes recombinants conservés pour détecter simultanément les IgG et IgM contre les parasites W. bancrofti et B. malayi sans restriction sur la collecte d'échantillons.